Le violon de Beethoven. Au tournant du XIXe siècle, le prince Lichnowsky fit un somptueux présent à Beethoven : quatre instruments de quatuor, que le compositeur trentenaire marqua immédiatement de son sceau et d’un grand “B” gravé au couteau... L'un d'eux était un violon salzbourgeois datant de 1700. Retrouvé et authentifié en 1995 par les experts du Beethoven-Haus de Bonn, ce legs pour le moins inattendu se retrouve pour la première fois au cœur d'un projet discographique pertinent : les sonates n°4 et 7 incarnent “l'élan terrible” beethovénien et sont interprétées par deux artistes exceptionnels !
Andreas Staier joue sur un pianoforte Graf, 1824. Daniel Sépec joue sur l'un des violons ayant appartenu à Beethoven, Salzbourg, 1700.
LUDWIG VAN BEETHOVEN [1770-1827] Sonate n°7 op.30 n°2 en ut mineur / C minor / c-moll · Allegro con brio (7'16) · Adagio cantabile (8'30) · Scherzo: Allegro (3'12) · Allegro (5'07) · 12 Variations pour violon et piano WoO40 sur l'air "Se vuol ballare" des Noces de Figaro de Mozart (10'54) Sonate n°4 op.23 en la mineur / A minor / a-moll · Presto (7'29) · Andante scherzoso, più Allegretto (7'19) · Allegro molto (5'09)