En 2018, Paul Lewis se lançait dans l’exploration de l’un des corpus les plus riches de l’époque classique : les sonates pour piano de Haydn. Pour son deuxième volume, le pianiste britannique s’attaque à des pages parmi les plus remarquables de cette vaste production : la très concise Sonate en ré majeur Hob. XVI:51 par exemple, étonnamment pré-romantique (Schubert n’est plus très loin !), ou encore la célèbre Sonate en mi bémol majeur Hob. XVI:52, avec laquelle Haydn offrait pour la première fois à la sonate pour clavier des dimensions quasi symphoniques.