Après Beethoven, Alexander Melnikov et Jean-Guihen Queyras s’intéressent ici à deux géants du répertoire. Dernière œuvre publiée de son vivant, la Sonate de Chopin ferait presque figure de testament, sombre, tourmentée – à mille lieues de la lumière éclatante de son émule Rachmaninov, qui nous livre ici une œuvre de jeunesse aux multiples envolées lyriques. Ces deux sommets dus à des compositeurs avant tout pianistes méritaient cette mise en perspective aux deux extrémités chronologiques du romantisme.
FREDERIC CHOPIN [1810-1849] Cello Sonata op. 65 G minor / sol mineur / g-Moll · I. Allegro moderato (14'39) · II. Scherzo - Allegro con brio (4'46) · III. Largo (3'18) · IV. Finale - Allegro (6'20) SERGEI RACHMANINOV [1873-1943] Cello Sonata op. 19 G minor / sol mineur / g-Moll · I. Lento - Allegro moderato (12'37) · II. Allegro scherzando (6'04) · III. Andante (5'28) · IV. Allegro mosso (9'53)