Rarement la première d’une symphonie de Bruckner souleva un tel enthousiasme ; en l’occurrence, si la création de l’œuvre eut lieu près de vingt ans après sa composition, elle parvint à captiver son auditoire par son indicible mystère (on songe aux compositions tardives de Beethoven), entre logique “baroque” et introspection romantique. S’écartant de Wagner, Bruckner avait ici trouvé sa voie…